Après, la guerre froide et son
cortège de menaces d’armes de destruction massive, arrive la cyber-guerre,
celle qui se déroule via internet.
Conscient de cette menace, la
plupart des pays riches développent ou ont en projet de développer des
cyber-armes défensives ou offensives.
L'agence américaine de sécurité, la NSA,
a ainsi prévu de dépenser 30 milliards de dollars sur les cinq prochaines
années pour son programme de cyber-défense. Les Américains sont en effet très
inquiets par la vulnérabilité de leur réseau électrique qui fonctionne à faible
coût grâce à internet. D'autant que des "infiltrations", des
repérages pour de futurs sabotages, ont été détectées, la Chine soupçonnée.
On se souvient, il y a quelques
années de ce redoutable virus Struxnet
développé pour paralyser les installations nucléaires de l’Iran soupçonné d’enrichir
l’uranium pour fabriquer une bombe nucléaire. Ce pays a d’ailleurs indexé les
USA et Israël d’être les auteurs de ce virus.
Depuis 2010, les spécialistes de
chez Kaspersky, entreprise américaine de sécurité informatique, ont découvert Flamer, un autre redoutable virus pesant
20 MO (contre 30 ko en moyenne), un voleur d’informations au code hyper crypté.
Il a déjà infecté de façon ciblée près d’un
milliers d’ordinateurs en Iran, Syrie, Hong Kong, Cisjordanie, Soudan, Egypte,…
La cyber-guerre est là, elle s’annonce
féroce, c’est pourquoi nos pays africains comme la Côte d’Ivoire ne
doivent pas négliger l’enjeu. Il ne serait pas superflu de mettre à
contribution leurs jeunes talents du domaine (appelés Hackers) qui ne demandent qu’à se
mettre au service de leur pays comme ils l’ont réaffirmé récemment lors de l’Insecurity Days organisé à la faveur des
JNTIC 2012. Prévenir vaut mieux que guérir !
Source :
commentcamarche.net
1 commentaire:
Merci pour cet article et l'interpellation de nos pays africains sur cet autre enjeux. Une cyber-attaque peut avoir des effets aussi désastreux qu'une bombe atomique!
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