
Ici à Ganvié et dans les autres
villages situés sur cette étendue d’eau douce de 244 Km2 qui compte environ
30 000 habitants, on vit sur l’eau plus précisément dans des maisons sur pilotis.
Tout ici ou presque se fait sur l’eau.
C’est pourquoi posséder le principal, sinon l’unique moyen de locomotion
qu’est la pirogue est plus qu’une nécessité.
Enfants à bas âge, femmes, mères, tous pagaient avec aisance. On se rend
au marché (composé de pirogues garés avec à l’intérieur les étalages), à
l’école, au bistro,… en pirogue. Il y a même à Ganvié, une rue des amoureux ou
les tourtereaux se retrouvent avec leur pirogue pour « lover ».

Notre guide nous explique qu’ici,
l’autonomisation de la femme qui est primordiale passe par une pirogue. Les
hommes sont pratiquement invisibles, tous partis pour pêcher le poisson, la
principale source de revenue, pendant plusieurs jours. Laissant seuls femmes et
enfants qui doivent se débrouiller seuls au milieu de l’eau. La commercialisation des fruits de la pêche
est dévolue à la femme. C’est pourquoi ici, les hommes offrent pour cadeau de
mariage à leur nouvelle épouse, une pirogue. Sans ce moyen d’autonomisation, la
vie ici est presque impossible.
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