Traduction

lundi 9 novembre 2015

Regard et opinion citoyens sur la présidentielle et la réconciliation en Côte d’Ivoire

Alassane OUTTARA dit ADO, le Président
ivoirien réélu le 25 octobre 2015
Bravo au président Alassane OUATTARA(ADO) que j'ai contribué à réélire à la tête de la Côte d’Ivoire en le votant le 25 octobre 2015 parce qu'estimant son bilan assez satisfaisant, bien que des paris restent encore à gagner (coût de la vie, emploi,...). Il faut par ailleurs saluer le courage politique du candidat du FPI, AFFI N’Guessan qui a bravé vents et marrés au sein de son propre parti pour participer à cette élection. Je pense qu'en le faisant sous la bannière FPI, il a contribué à donner un peu plus de poids à la chose et à accroitre le caractère inclusif de cette échéance aux yeux de la communauté internationale. Pour moi, c'est un opposant responsable qui aime son pays. Vue le contexte, un score d’environ 10 %, ce n'est pas rien! Je suis persuadé que si tout le FPI l'avait soutenu, il aurait sérieusement inquiété le RHDP car n'ignorons pas que les 83,66 % sont le score de ADO et de toute la coalition RHDP comprenant le PDCI !


A présent, analysons un peu le vote. Parmi ceux qui ont voté ADO, il y a les militants partisant du “ADO ou rien”, il y a les simples citoyens comme moi qui estiment son bilan assez satisfaisant et son programme intéressant. Il y a enfin ceux qui ont peur que la non-victoire d’ADO fâche ses partisans armés ( il est vrai que tous les ex-combattants n’ont pas déposé les armes).

En revanche, chez les abstenus ( les inscrits sur la liste électorale et ceux qui n’en ont pas éprouvé le besoin), il y a des militants du FPI partisans du “GBAGBO ou rien”, il y a les insatisfaits du bilan d’ADO mais qui ne voient pas d’alternatives crédibles sur l’échiquier politique de notre pays. Enfin, il y a les désabusés qui, à juste titre, ont gardé un souvenir amer des dernières élections présidentielles ivoiriennes qui ont rimé avec violence. Ils estiment donc qui ne sert à rien daller voter si ce geste n’est pas synonyme de paix mais de violence.

Pour finir, un regard sur la réconciliation, “fonds de commerce" de plusieurs candidats. Certains sont allés jusqu’à affirmer que les ivoiriens se regardent en chiens de faillance, qu’il sont profondément divisés! Un discours non fondé qui a fini par jeter le trouble dans l’opinion international ( France, USA,... ). Pour ma part, je pense qu’il est exagéré de parler de réconciliation entre les ivoiriens. Si réconciliation, il y a, c’est sans doute entre les politiciens notamment entre GBAGBO et ALASSANE. Sinon, entre les ivoiriens lambdas, il n’y a aucun problème, on vie ensemble tous les jours. De diverses ethnies et religions, on ne s’est jamais tapé dessus, on se coutoie tous dans les marchés, des écoles, les stades, les bus, dans les rues, on se marie entre ivoiriens du Sud, du Nord, etc. Alors, relativisons le discours sur la réconciliation. 

A présent qu’il y a eu plus de peur que de mal grâce au comportement pacifique de tous, savourons la paix, préservons-la et attaquons nous ensemble aux vrais défis futurs: éducation, santé, lutte contre la pauvreté,... Que Dieu garde la Côte d’ivoire. 

Aucun commentaire: